Hommage à ma maman Élianna Desbois-Gionet, lors de son décès le 1e août, 2020 Élianna Desbois-Gionet, Bebine comme plusieurs ici l’ont connu. Nous sommes ici, pour se rappeler le passage de cette femme extraordinaire parmi nous. Elle est toujours là. Je vous en parlerai pour tard dans la cérémonie. Issue de Nicholas Gienet et de Georgina Leboutillier fiers Acadiens de Caraquet, NB. Descendante de François Gionet, officier de France, Marie LeVicaire, surement une belle Micmac comme Élianna. Cette femme qui a vu le jour littéralement dans les forêts du nord de l’Ontario, où elle allait chercher le courrier, seule et en plein hiver, du lac Wakami à Sultan, avec son traineau à chiens. J’ai eu la chance, très jeune, d’aller souvent à la chasse aux perdrix avec elle. Elle a quitté pour Ottawa durant la guerre, pour marier son Eugène (qu’elle retourne voir aujourd’hui) avant le départ de ce dernier pour l’Europe. Elle y fabriquait des cadrans phosphorescents pour les aviateurs. Le mal des voyages lui pris et elle quitta pour l’Abitibi où elle travailla dans le magasin de ses oncles et tantes Gionet, pour attende le retour de son Eugène. J’allais oublier de vous souligner son labeur comme « bonne » chez les Morse durant la dépression, sans parler de sa participation à l’éducation et l’entretien de ses nombreux frères et sœurs, dont certains sont avec nous aujourd’hui, Jacqueline, Ernest et Patricia par les moyens électroniques. Je ne peux qu’imaginer sa joie, lors du retour de son Eugène, après quelques années d’absence dans la guerre en Europe. Il est de notoriété publique qu’il l’a gâté, jusqu’à son départ prématuré, il y a maintenant trente ans. C’était son du, parce qu’Élianna était conue comme … la plus belle femme du village. Et oui, les multiples heures qu’elle a consacré à ma sœur Patricia et moi, ainsi que nos nombreux cousins et cousines. Le financement et la construction de la salle des Moose à Chapleau, qu’elle a assuré grâce à de nombreux bingo, etc., avec papa et quelques amis travaillants comme eux. Elle a donné plusieurs années de sa vie à grand-maman Gionet dans les derniers jours de cette dernière, comme ma sœur Patricia, son conjoint Bruce et ses enfants, l’ont fait avec notre mère Élianna. Je tiens à les remercier pour leur dévouement. Salut maman, tante Bebine, chère sœur, amie, aidante, confidente. Élianna, tu seras toujours avec nous, dans notre cœur. Laurent (5 min.)